> Paterna (València) – 75 km
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Vendredi. Excellent choix pour le camping. J’entendais à peine l’autoroute, pourtant toute proche. Un petit dérangement, quand même : à 5 h pile, le système d’arrosage pour les orangers se met en marche, sans toucher ma tente. Levé à 7 h, je quitte à 8 h pour La Vilavella afin de déjeuner et de refaire mes réserves d’eau, essentielles ici.
Je roule donc pour de bon à partir de 9 h. Le trajet s’annonce complexe car je me dirige vers un nœud d’autoroutes.
En sortant de La Vall d’Uxiò, je m’informe auprès de deux policiers. Je dois simplement suivre la route N-340. C’est assez simple jusqu’à Sagunto, mais pas très intéressant : c’est plutôt plat, les zones cultivées alternant avec les industries et commerces.
Depuis un bout de temps, mon vélo a recommencé à louvoyer quand ma vitesse est entre 20 et 35 km/h. Une inspiration, une correction : les attaches de ma nouvelle sacoche, achetée à Bergerac, ne sont pas très solides, alors je la stabilise avec ma corde à linge. Et ça marche !
Sortir de la ville de Sagunto est épique : il faut emprunter des bretelles d’autoroute puis une voie de service précaire pour enfin émerger à Puçol. Ouf !
À La Pobla de Farnals, je m’arrête pour dîner et écrire, une bonne pause de deux heures alors que la chaleur est à son maximum.
Il ne me reste, en théorie, que 15 km, mais je n’ai aucune carte précise. À Museros, je bifurque vers Montcada, que je rejoins malgré un détour non fléché. Ensuite, je roule à l’estime. Je traverse quartiers résidentiels, industriels, commerciaux, pour aboutir sur un grand boulevard qui redescend vers Valence, cherchant à rejoindre Paterna.
Enfin, un boulevard vers la droite, vers Paterna. Le compteur en profite pour indiquer 3000 km depuis le départ. Mais le boulevard se transforme en autoroute. Je prends la première sortie, vers Paterna, pour me retrouver sur une autre autoroute. Ayoye. À nouveau, je sors au plus vite.
Je suis à Paterna, près d’un grand cimetière, mais je ne sais pas où aller. Après quelques demandes d’informations infructueuses, le tenancier d’une pizzeria me donne une carte de la ville et des indications. Il suffit d’aller vers la Caňada, leur quartier. J’arrive enfin chez mes amis, peu après 18 h.
Tom et Ségolène louent une grande maison blanche entourée de palmiers – l’un d’eux est planté au milieu de la grande piscine –, mais ils déménageront à Lyon dans quelques jour. Ils ont quatre enfants : Arnaud, Yann, Raphaël et la petite Soetkin.
Je ne suis pas le seul invité : Manina Laurence est là avec Guilhem et Maël, fils du frère de Ségo. La piscine est populaire auprès des jeunes, puis le repas auprès de tous. En soirée, les jeunes et Tom sont requis par divers écrans.
Ségo, Manina et moi profitons d’une balade nocturne dans la vieille ville de Valencia, animée et magnifique avec ses édifices anciens. Nous en profitons bien avant de rentrer pour un bon dodo. Auparavant, j’envoie une demande pour un hébergement cycliste à Barcelone. À suivre, mais après une bonne nuit.
km jour : 74,6
km total : 3033
départ / arrivée : 8 h 10 / 18 h 05
temps déplacement : 4 : 49
vitesse moyenne : 15,5
vitesse maximale : 37,9