Remonter l’Ariège

> Tarascon s/ Ariège – 90 km
Sommaire

Mercredi. Aujourd’hui sera une autre journée de beau temps : dès son lever, le soleil est intense. Avant de partir pour de bon, je pédale un peu le long du lac de Thésauque. Il est 9 h 45 quand je prends la route.

Je choisis d’abord une petite route vers Montgéard, avec de bonnes côtes, mais la suite en vaut la peine : je roule pour un bon bout de temps sur une crête qui domine la région. En prime, c’est facile. Quand j’arrive dans l’Ariège, un joli belvédère au-dessus de Mazères ouvre sur les Pyrénées, de plus en plus imposantes à mesure que je m’en approche.

Sur la colline de Montaut , je visite les ruines d’un ancien château plus que millénaire ; à Villeneuve-du-Paréage, je mange à l’ombre et refais le plein d’eau – il fait plus de 30°, ça chauffe !

À Pamiers, je traverse une zone industrielle où tout est fermé le midi ; il en est de même pour l’information touristique, alors je m’installe à l’ombre pour écrire en attendant 14 h et l’ouverture.

Les informations sont précises et courtoises. J’achète un nouveau cuissard pour remplacer celui qui est disparu. Il ne reste que le modèle à bretelles, mais le besoin est réel. Un essai me confirme que les bretelles sont de trop : elles sont rapidement mises à leur place, à la taille.

Sous un soleil cuisant – mon thermomètre indique 37° –, je me rends à Foix où je trouve enfin un panneau solaire, peu performant selon le vendeur. On verra.

Encore quelques kilomètres et j’arrive à Tarascon s/ Ariège. C’est très joli avec un château dominant la ville et les rivières, mais le camping est bondé. Il reste une toute petite place pour moi entre une table à pique-nique, une rareté dans les campings d’ici, et un immense motorisé.

J’arrive en même temps qu’une famille québécoise, une autre rareté. Je les invite à profiter de « ma » table, ce qui nous vaut une très agréable soirée. Jean-Yves et Nancy habitent en banlieue sud de Montréal avec leurs enfants Laurence, 15 ans, et Jean-Christophe, 12 ans. Ils sont errance VR et ont grand plaisir à vivre ensemble cette aventure. Le monde est petit : Laurence a été deux ans dans la classe de Jean-Carlo, fils de mes amis Jean-Pierre et Diane.

J’ai aussi de bons échanges avec d’autres voisins. Un est le président du club de mycologie de Dijon, basé ici pour un mois ; Jean-François conduit le VR voisin ; sa fille Ophélie prévoit étudier au Québec. Je le lui souhaite. Le camping est très animé et bruyant, les fumeurs nombreux, nous avons tous hâte que tout se calme, mais ça reste de belles rencontres qui donnent plus de sens au voyage.


km jour : 89,9
km total : 2220
départ / arrivée : 9 h 45 / 20 h 10
temps déplacement : 5 : 52
vitesse moyenne : 15,3
vitesse maximale : 55,1
camping : 8,00 €