Un train, pas de camping

> Bâle > Mooseerau – train + 80 km
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Samedi. Après une nuit froide, la journée est magnifique. Je m’étais couché tard, je me lève tard. Hier, j’ai fait quelques calculs et vérifications : pour arriver à temps sans courir, il est préférable de prendre le train jusqu’à Basel (Bâle). Tant qu’à ne pas pédaler une section, je préfère que ce soit du terrain plat.

Il y a un départ à chaque heure. Je prends celui de 10 h 51 et je débarque 90 minutes plus tard.

J’ai décidé de suivre la route 3, un trajet vélo qui va du nord au sud et me mène vers le col que j’ai choisi. Dans les villes, il me faut être très vigilant pour toujours suivre le bon itinéraire. Je dois parfois revenir sur mes pas pour m’assurer de la direction à suivre.

Bientôt, je me retrouve à la campagne, dans des paysages vallonnés, splendides. Je commence enfin à jouer dans les côtes.

En fin d’après-midi, après une nouvelle crevaison à la suite de celle d’hier – je réussis enfin à retirer du pneu un petit bout de métal qui s’y cachait –, je franchis un premier col. Ça monte doucement, puis abruptement, en lacets, mais ça grimpe bien. J’apprécie mes 30 vitesses : elles sont essentielles ici. Au sommet, je découvre un immense paysage marqué par de blanches montagnes à l’horizon sud. Que c’est beau et attirant !

La descente vers Aarau est impressionnante, avec une pointe de vitesse à plus de 60 km/h sur une route étroite. Je comptais y camper, mais il n’y a pas de camping. Je continue donc vers le sud jusqu’à 21 h 30 et je plante ma tente entre la piste et le ruisseau. Premier camping sauvage, à peine troublé par le clapotis de l’eau, le meuglement des vaches et les clochers qui marquent les heures.


km jour : 80,1
km total : 934
départ / arrivée : 9 h 00 / 21 h 15
temps déplacement : 5 : 51
vitesse moyenne : 13,7
vitesse maximale : 61,2