Les berges du Rhin

> Cologne > Koblenz – 110 km
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Lundi. Je m’éveille à 7 h 15 afin d’envoyer un courriel collectif et quelques photos. Je mange avec Henri, prends une bonne douche et prépare mon vélo en compagnie de Gwenola et de Matthieu. Après les salutations, je me rends facilement à la gare, qui est à tout juste 5 km.

Le train est en place et je trouve facilement mon wagon. Je prépare mon bagage et mon vélo rapidement – c’est maintenant rodé – sous le regard étonné d’un voyageur anglais. Alors que tout est prêt, le contrôleur m’indique que je pourrai pas prendre le wagon réservé : je devrai plutôt voyager en première classe. Sièges en cuir, Internet, prise de courant : c’est très bien. Je peux me lancer dans la mise à jour de mon journal, qui a pris beaucoup de retard.

Peu avant Cologne – Koln –, surprise : nous changeons de train. C’est normal, me dit-on. Il nous faut tous prendre nos bagages, traverser le quai en croisant les passagers de l’autre train et embarquer dans le train jumeau avec le personnel et tout. Étrange.

Un quart d’heure plus tard, je descends pour de bon à Koln. Le voyage a été sans encombre. Je remonte le vélo et me retrouve sur la place de la gare. Ici, la cartographie est simple : le Rhin est tout proche, et je dois remonter le courant.

Je le longe par la rive ouest, par une véloroute bien balisée, très fréquentée – je croise des dizaines de cyclotouristes, alors que j’en avais vu que deux depuis le départ – et qui emprunte pour l’essentiel la rive du Rhin, tout près de l’eau. C’est facile, agréable et sans défis : en plus d’être relativement plat, c’est nuageux, pas trop chaud, et le vent me pousse.

Jusqu’à Bonn, le fleuve coule dans une plaine parfois très industrielle. Ensuite, le relief s’accentue et il y a quelques châteaux de diverses époques. Le villages sont charmants, mais les épiceries plus rares. J’en croise une un peu avant Andernach et y achète ce dont j’aurai besoin d’ici demain midi. Tout est beau.

Le trajet reste agréable et rapide, même si les cyclistes se font plus rares. J’arrive à Koblenz et au camping – luxueux mais très resserré – peu après 21 h, bien plus avancé que j’aurais pu l’espérer. Mais la soirée est courte : il faut monter la tente sans piquets – le sol est trop dur –, manger, prendre ma douche, et me coucher enfin peu après minuit… Il était temps.


km jour : 110,3
km total : 428
départ / arrivée : 13 h 00 / 21 h 15
temps déplacement : 6 : 33
vitesse moyenne : 16,9
vitesse maximale : 32,5
camping : 16,10 €