Banquets et foot

> Uccle (Bruxelles)
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Dimanche. Après une longue nuit un peu chaude, la journée débute par un appel : c’est Bianca. En moins de deux, elle est invitée. Je déjeune avec Henri, puis nous allons à la messe à pieds avec Gwenola. Il fait un temps splendide, chaud et sans nuage. C’est un plaisir de marcher sur les rues tranquilles bordées de belles maisons. Au début de la célébration, il y a peu de monde, mais les gens arrivent petit à petit.

Au retour, Bianca se joint à nous pour le repas et l’après-midi : nous ne nous étions pas rencontrés depuis 20 ans, mais c’était comme si nous nous étions vus hier. Le repas, excellent comme toujours, est partagé dans la joie. Après les longues conversations, nous écoutons des compositions de Bianca, qui a toujours sa voix magnifique. Nous chantons ensemble « L’amour qui bat », la chanson qu’elle interprétait avec Imaginart. Tout revient, avec les harmonies vocales et l’émotion. Moment magique.

Nous chantons un bout de temps, puis Bianca, Henri et moi partons visiter un jardin de plantes aromatiques en pleine ville. Une belle rencontre.

Plus tard, Xavier et Carole, deux autres amis français ayant aussi vécu à Montréal, viennent manger avec nous. Ce sont à nouveau de belles retrouvailles, bien joyeuses. Décidément, nous allons de banquet en banquet…

En soirée, tous se regroupent autour du téléviseur pour assister à la finale de l’Euro, un match de football (soccer) très attendu puisqu’il oppose le Portugal à la France. Une soirée passionnée, stressée, alors que le match s’étire au-delà du temps réglementaire et se conclut par une victoire du Portugal, au grand dam de mes hôtes. J’observe le tout avec un regard vaguement sociologique, n’ayant aucun intérêt pour ces sports commerciaux. J’en profite pour trier mes photos.

Tous se séparent pour la nuit. De mon côté, je termine la préparation de mon envoi, me couchant à nouveau un peu tard. J’ai hâte de pédaler pour vrai : ce sera demain.