Petite virée Acadienne

> Shediac (Bouctouche) – 110 km
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Vendredi. Ce matin, le ciel est parfaitement bleu. La journée sera chaude et venteuse. Malgré le grand nombre de campeurs, c’est calme. Comme je reste ici ce soir, je ne démonte pas ma tente et je ne charge pas mon vélo. Pourtant, je démarre lentement, plusieurs personnes viennent jaser.

Il est près de 11 h quand je pars vers le nord, pour une petite virée en Acadie. Premier arrêt à l’information touristique. Les gens sont très accueillants et acadiens. Comme il y a risque d’averses, je préfère éviter le camping demain soir, afin que ma tente soit bien sèche pour le train. Il me faut donc un hébergement. On me propose l’auberge de jeunesse, mais personne ne répond à notre appel. Je repars avec le numéro de téléphone.

Pour la route, rien de compliqué : je remonte la côte jusqu’à Bouctouche, pays de la Sagouine, puis je reviens. À l’aller, je fais le détour par la presqu’île du Cap-des-Caissie, avec ses chalets tout au long de la côte.

Le plus beau du trajet est autour de Saint-Thomas-de-Kent, un peu avant Bouctouche. La route passe presque dans la mer. Au loin, plusieurs éoliennes semblent posées sur la mer. Illusion : l’Île-du-Prince-Edouard est sous l’horizon.

Le retour se fait par le même chemin, sauf pour le Cap-des-Caissie. Balade agréable, sans être spectaculaire, très francophone, pavoisée du drapeau tricolore marqué de l’étoile jaune car ce sera demain la fête des Acadiens. Je termine la journée avec 110 km au compteur.

De retour au camping, je règle mon coucher de demain. Après plusieurs appels, j’apprends qu’il n’y a plus de place à l’auberge de jeunesse. Avec Internet, je trouve facilement une liste de gîtes. Le premier que j’appelle, avec son nom en français, a encore deux chambres pour demain. J’en réserve une.

Au souper, je dois changer la bonbonne de gaz de mon réchaud. C’est étonnant : la première bonbonne a fait tout le voyage et n’a flanché que lors du dernier repas. Toute une performance !

Il fait presque nuit quand un cycliste chargé – mais tout à l’arrière avec un sac à dos – arrive. Ian habite en Alberta et amorce une traversée du Canada d’est en ouest. Nous discutons un bout de temps à propos de son itinéraire et échangeons nos coordonnées. S’il le désire, il aura un pied à terre à Montréal. Au moment de nous quitter, il me fait un gros câlin inattendu.

J’avais constaté que les installations du camping, très fréquentées, sont un peu détériorées. Celles du bâtiment d’accueil sont bien meilleures. Je m’y rends pour Internet et la douche, mais l’envoi courriel aux amis ne fonctionne pas. Ce sera pour une autre fois. Dodo !


km jour : 108,6
km total : 3303
départ / arrivée : 10 h 45 / 18 h 15
temps déplacement : 5 : 38
vitesse moyenne : 19,2
vitesse maximale : 37,3
camping : 26 $