Piscine, table et colline

St. John’s (Signal Hill)
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Lundi. Encore aujourd’hui, il fait très beau. Nous nous levons au retour de Clotilde, un peu zombie après deux jours sans vraiment dormir.

Luc donne un cours à l’université, Madeleine est chez une gardienne et Clotilde a besoin de repos, alors je pars avec Jacqueline pour une bonne baignade à la piscine municipale. Nous marchons le trajet et nous nous amusons bien dans l’eau.

Après le repas, Clotilde retourne dormir, Jacqueline lit, et je fais de petits travaux. Au matin, j’avais arrangé une poignée de porte défectueuse – la salle de bains ne fermait pas bien – et je m’attaque à une première couche de peinture sur une table à pique-nique toute neuve tout en supervisant le séchage de la lessive du jour. Tout est bien calme.

Au retour de Luc et de la voiture – cette dernière était en réparation –, nous nous préparons pour une randonnée et un pique-nique à Signal Hill, le cap faisant face à Fort Amherst à l’entrée de la baie.

Le début du sentier est étonnant : nous traversons entre les maisons par des passages et des escaliers, car elles sont construites sur une pente abrupte sans routes pour voitures. Magnifique !

Ensuite, le sentier s’accroche – confortablement, car il y a de nombreux escaliers et passerelles – à une paroi souvent vertigineuse. Les vues  sont constantes et spectaculaires. Nous ne sommes pas seuls : c’est le rendez-vous des coureurs et marcheurs de la ville.

Plus loin, un bout du sentier est un peu abrité du vent qui s’époumone. En prime, nous bénéficions de la vue sur une baie de toute beauté.

Un long escalier nous mène au sommet de Signal Hill. Ici, il y a du monde puisqu’il est possible de s’y rendre par la route, en bravant les embouteillages. Nous arrivons juste à temps pour profiter du coucher du soleil.

Luc redescend rapidement chercher la voiture alors que nous allons le rejoindre tranquillement tout près d’ici. La descente dans la nuit qui tombe rapidement aurait été difficile pour les filles.

Nous finissons la journée avec une visite de la vieille ville, puisque Clotilde, qui ne manque pas de talents, est également guide touristique. Mes amis n’étirent pas leur soirée, car la fatigue est là. De mon côté, je prépare un courriel collectif. Demain, je reprends la route.