> Baie-Ste-Catherine – 65 km
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Vendredi. C’était calme dans notre petite chambre, mais beaucoup trop chaud. Vivement la tente !
Levé à 7 h, je passe au salon pour écrire le journal d’hier et envoyer un message collectif. Ensuite, je déjeune en compagnie d’Olivier, toujours aussi allumé, puis je me prépare. Je prends la route vers 9 h 30, bien résolu à me ménager les genoux.
Il fait plutôt beau, pas encore trop chaud, mais le ciel reste voilé. Le trajet d’aujourd’hui est encore montagneux, mais moins pentu et plus court. Je fais attention à mes genoux : dès que la montée s’accentue, je descends de vélo et je le tire avec une sangle en ceinture. J’ai donc droit à quelques kilomètres de marche, meilleurs que le pédalage dans les circonstances.
Après quelques minutes, je laisse la 138 pour traverser Cap-à-l’Aigle. Première occasion de marcher… mais pas la dernière. Jusqu’à Saint-Fidèle, ça monte régulièrement et parfois sérieusement.
Le village est connu pour sa fromagerie. J’y arrête pour le fromage, régulier et en grains, mais aussi pour une gourmandise, une bonne crème glacée.
Ensuite, c’est une grosse descente, spectaculaire, dans un magnifique paysage, vers Port-au-Saumon. Évidemment, il faut remonter, ce qui implique quelques kilomètres à pieds. Je n’aime pas ça, mais c’est bon pour mes genoux.
J’en profite pour planifier la retraite de ce vélo. Il n’est pas bien meilleur dans les descentes que dans les montées : il louvoie souvent, ce qui est difficile à contrôler. Points positifs ? Les freins, le confort général, l’équipement périphérique.
J’arrive facilement à Saint-Siméon, où je dîne avec le fromage en grains, délicieux lui aussi. Il est tôt, les genoux tiennent, alors je poursuis. Évidemment, la route descend, puis remonte longtemps – à pieds, c’est vraiment long. Par la suite, le trajet est vallonné, avec de bonnes montées, de bonnes descentes et de bons bouts normaux. La route passe près d’une série de petits lacs bien jolis.
Le ciel se charge tranquillement, le tonnerre gronde, les premières gouttes s’écrasent au sol : je me mets en mode pluie… pour cinq minutes. Le beau temps revient.
Je suis au camping, à nouveau cher, avant 17 h. Mon site est loin de la route et des services, et infesté de moustiques. Je monte ma tente puis j’inspecte le local communautaire : il y a des tables, de l’électricité et du Wi-Fi. Parfait. Après une bonne jase avec François, un policier retraité et amateur de chevaux, une douche et un petit lavage, je m’installe au local pour souper, écrire et, enfin, mettre en ligne les premières photos. Peu après 21 h, tout est fait. Je retourne à ma tente, tue quelques moustiques et me couche pour une nuit bonne et – espérons – réparatrice.
km jour : 65,9
km total : 555
départ / arrivée : 9 h 30 / 17 h 00
temps déplacement : 4 : 57
vitesse moyenne : 13,3
vitesse maximale : 59,7
camping : 29 $