> San Francisco – 20 km
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Samedi. Grand départ aujourd’hui. C’est toujours un marathon : tout doit être fin prêt, et c’est plus compliqué avec l’avion et toutes les formalités. Évidemment, il est préférable de ne rien oublier… En revanche, j’ai quand même eu le temps de voir des amis hier et ma mère ce midi. À 15 h, je prends la route à vélo.
Ce n’est pas loin, moins de 12 km, et il fait un temps splendide avec un bon vent d’ouest. Il y a même un petit bout de piste cyclable pour rejoindre l’aérogare. Après 35 minutes à peine, j’y suis.
Évidemment, il y a un peu de travail à faire : démonter le vélo, dégonfler les pneus, le ranger dans son sac et remplir l’autre sac avec tous les autres bagages. Heureusement, je suis pas mal habitué depuis l’Europe…
Je me dirige ensuite vers le comptoir d’Air Canada. Un gentil préposé m’aide à terminer l’enregistrement de mes bagages. Il y a quelques questions à propos de mon réchaud, mais finalement tout s’arrange.
Il me reste une heure avant d’accomplir les dernières formalités. J’en profite pour envoyer un courriel tout en mangeant ma carotte et ma prune que les USA ne veulent pas voir venir chez eux. Avant de monter à bord, j’appelle ma sœur Lucie.
À 18 h 25 précises, l’avion quitte la jetée internationale et 20 minutes plus tard nous quittons le sol. Je suis assis entre une jeune asiatique et une américaine qui arrive directement de la Grèce. Cette dernière est pas mal fatiguée : aujourd’hui, elle aura cumulé 16 heures d’avion et 11 heures de décalage. Évidemment, elle dort.
Avec les écrans individuels, les passagers entrent chacun dans leur bulle. De mon côté, je choisis le film « Gravity », qui a reçu de bonnes critiques. C’est l’aventure – invraisemblable mais magnifiquement filmée –, de deux astronautes essayant de survivre à la destruction de la station spatiale par un nuage de débris.
Ensuite, je débute le journal du voyage. Heureusement, mon ordi a une bonne batterie, car les prises de courant ne fonctionnent pas. Je profite en même temps de ma musique, plus à mon goût que celle de l’avion.
Alors que l’avion survole des lieux aux noms connus – le lac Michigan, Minneapolis, Denver, Salt Lake City –, mes deux voisines sont plus souvent endormies qu’éveillées. Nous traversons régulièrement de petites zones de turbulence, mais sans que ça dérange vraiment.
L’avion atterrit 30 minutes plus tôt que prévu. Je récupère facilement mes bagages et mon vélo, puis je le remonte, un bon travail. Il est intact, à l’exception du réflecteur de la roue arrière. Il est près de 23 h quand je prends la route, soit 2 h selon l’heure de mon corps.
Heureusement, ce n’est pas loin, le trajet est facile, joli et tout en piste cyclable. Je longe la Baie de San Francisco au milieu de végétaux assez différents de ceux de Montréal…
L’accueil au Red Roof Inn est courtois et efficace. En plus, je peux entrer mon vélo dans ma chambre, car les corridors sont remplacés par une galerie extérieure. Je m’installe rapidement : il est passé minuit, c’est pas mal tard…
km jour : 18,2
km total : 18,2
temps de trajet : 0 : 58
vitesse moyenne : 18,6
vitesse maximale : 32,6
auberge : 100 $